Mi capita di sedermi in attesa di tagliarmi i capelli in un posto dove transitano persone le più varie per farsi un tatuaggio.
Personalmente non ne ho, ma seguo con curiosità una moda che si è fatta costume.
Così transitano tatuati già di provata esperienza, ragazze con mamma pronte al cimento, curiosi che vanno a vedere l’effetto che fa.
In spiaggia, luogo ideale per farsi un’idea, ho visto di tutto. Vedi chi somiglia a Queequeg del romanzo Moby Dick di Melville è quello descritto come tatuato. L’arponiere delle balene, originario di un’isola del Pacifico, viene descritto come coperto di tatuaggi su tutto il corpo, compresa la faccia.
C’è chi, invece, ha scelto segni piccolini e li esibisce come avvenne con la farfallina inguinale di Belen, la showgirl argentina che ne fece un marchio di fabbrica.
Quando sono stato in Giappone e finisci nel ryokan (locanda tradizionale) a fare il bagno caldo tradizionale nudo come un verme, chi ha tatuaggi rischia di non entrare in vasca, perché gli adepti della mafia giapponese, la Yakuza, sono tatuati e dunque banditi.
Leggevo dal Courrier International un articolo interessante sul tatuaggio nell’antichità, degno di destare l’interesse.
È stato pubblicato sul giornale israeliano Ha’Aretz e firmato da Terry Madenholm. Così racconta: ”Dans le monde gréco-romain, le stigma désignait un tatouage signalant la culpabilité, la défaite ou la soumission. Selon Hérodote, c'est grâce aux Perses que les Grecs découvrent l'"art" du tatouage à l'aiguille au vie siècle avant J.-C. Celui-ci est alors utilisé pour marquer les prisonniers de guerre, les esclaves et les criminels. Un exemple de tatouage de guerre parmi les plus célèbres est celui que les Athéniens, victorieux, apposèrent sur le front de leurs adversaires défaits, les Samiens, au ve siècle avant J.-C. : il s'agissait de l'image d'une chouette, emblème d'Athènes. Les Samiens ne tardèrent toutefois pas à leur rendre la monnaie de leur pièce versant lorsque, triomphant des Athéniens, ils décidèrent de tatouer leurs prisonniers avec l'image du bateau à rames de leur île de Samos”.
Forte questa immagine dal passato!
E ancora: ”Le philosophe grec Plutarque raconte également que, lors du siège de Syracuse (pendant la Dans la guerre du Péloponnèse) - qui se conclut par la défaite des Athéniens en 413 avant J.-C. - 7000 prisonniers de guerre furent "tatoués sur le front du symbole de Syracuse, un cheval, avant d'être vendus en esclavage".
Ces tatouages n'étaient pas qu'une marque de domination, ils étaient aussi l"expression d'une victoire. Jusqu'à la fin de ses jours, le tatoué constituait ainsi une sorte de conquête vivante”.
Più avanti: ”Les tatouages servaient également à marquer les esclaves. La lettre delta - première du mot doulos, signifiant "esclave" - finit par devenir un symbole de soumission. Certains maitres allaient plus loin, inscrivant leur nom sur le corps de l'esclave, qui pouvait ainsi facilement être identifié et ramené à son maître en cas de fuite. À Rome, un ancien esclave ayant été tatoué ne pouvait pas prétendre devenir citoyen (le but ultime de tout sujet de l'Empire). Tout au plus pouvait-il aspirer au titre de peregrinus, c'est-à-dire d'homme libre ne disposant pas de droits politiques”.
Altro racconto: ”Le tatouage était également un bon moyen de signaler des criminels. Un voleur se voyait ainsi marquer des lettres FVR - soit "voleur" en latin -, ce qui l'empêchait d'échapper à cette condition: il resterait un voleur jusqu'à la fin de sa vie. À en croire Cicéron, le plus illustre orateur de Rome, celui qui proférait de fausses accusations voyait son précieux front orné de la lettre K pour kalumniator”.
Infine: ”L'emperéur Caligula, quelque peu impulsif, faisait même tatouer certains jeunes nobles romains (stigmatum notis) avant de les envoyer en esclavage. C'est également lui qui a lancé la pratique de tatouer les vedettes de Rome, les gladiateurs”.
Si scopre sempre qualche cosa di nuovo.
Resta inteso come “tatuaggio” sia una parola moderna, visto che in italiano arriva dal francese tatouer, a sua volta derivante dall'inglese tattoo, registrato da James Cook (1728-1779), famoso esploratore, navigatore e cartografo britannico e proveniente dal polinesiano tatau.
In latino classico non esisteva una parola specifica per “tatuaggio” nel senso moderno del termine. Si poteva usare, semmai, stigma dal greco στίγμα, significava “marchio”, “segno” o “puntura” oppure signum, cioè “segno” o “simbolo”, ed era talvolta usato per indicare marchi distintivi sul corpo, ad esempio quelli dei soldati.
Certo tatoo è più esotico!